C’est en jouant que l’on apprend et que l’on devient grand !

Jouer est essentiel pour l’enfant. A travers le jeu,
il se construit, découvre le monde, apprivoise ses peurs, apprend à vivre
ensemble, à créer…

Trop souvent perçue comme une activité
“futile” par les adultes, le jeu est pourtant le terreau de la croissance
des enfants. C’est à travers lui qu’il grandit. L’enfant joue partout : à la
maison, à l’école ou dans les transports. 

Jeux de coucou, de faire semblant, de construction, de
ballon, de société… Tous les jeux sont bénéfiques ! Chacun d’eux offre des
opportunités d’apprendre, de prendre du plaisir, de mettre le quotidien entre
parenthèses. 

Dès la naissance, le jeu apparaît comme une activité
aussi spontanée qu’essentielle pour le bébé. Le bébé joue d’abord avec son
corps, les sons de la voix et les mimiques de ses proches, et tous les objets
qu’il découvre dans son environnement comme par exemple un bout de ficelle, un
cuillère ou une boîte en plastique. 

Sans que l’enfant ne s’en rende compte, le jeu soutient son développement et lui permet de comprendre son environnement. A travers les jeux
de coucou, de “jeter-ramasser” ou de cache-cache, il apprend que les
objets et les gens qu’il aime existent en dehors de son regard.  Au fur et
à mesure qu’il grandit, les jeux se complexifient, se diversifient, mais
conservent toute leur importance.

Jouer est un signe de bonne santé psychique !

Quels
jeux et pourquoi ?

Les jeux de construction,
de déconstruction, de manipulation
sont d’excellents moyens d’expérimenter
des concepts abstraits : la vitesse, la taille, le vide… Ils permettent
également d’apprendre à gérer les échecs : on construit, ça casse, on
recommence. Lorsque l’enfant parvient à relever les défis qu’il s’est fixés (ex :
faire une tour avec tous les cubes), il se sent fier et développe sa confiance
en lui.

Les jeux de
faire semblant
comme jouer à l’école, à papa et maman, permettent à l’enfant
de construire son monde émotionnel. Au quotidien ou face à des évènements
difficiles, le jeu lui permet de se libérer des tensions intérieures. En
jouant, il extériorise ses émotions, son vécu (colère, frustration,
agressivité, angoisse…) et met en scène les grandes questions qui le préoccupent
(comme la mort, la perte, les disputes…). En devenant tour à tour le parent, l’instituteur,
le méchant… l’enfant s’offre une parenthèse pour reprendre du contrôle sur ce qui lui
échappe dans la vie réelle. Et peu importe que le scénario soit imaginaire,
romancé, rejoué encore et encore ; tant qu’il ne contraint pas l’autre ou le blesse, l’enfant
peut tout faire dans le jeu.

Quand il joue à être quelqu’un d’autre, il enrichit
sa vision du monde, développe son empathie, apprend à communiquer, à être en
relation. C’est une jolie manière de vivre des expériences qui ne sont pas
possibles dans le réel. S’inventer vétérinaire, professeur, dresseur de dragons, reine, pompier… donne l’élan de grandir.

Sources :

Extrait de la campagne « Jeu t’aime ».
Plus d’informations sur le site yapaka.be

 Conférence sur le jeu – ISRP 2008    


3 thoughts on “C’est en jouant que l’on apprend et que l’on devient grand !

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